C’est une stratégie voulue par le Groupe Attijari Wafa Bank, qui préfère agir sans publicité.
Société Commerciale Cameroun (SCB Cameroun). C’est une appellation et une identité visuelle qui sont déjà ancrées dans l’esprit des agents économiques du pays. Ce qui se justifie par de nombreuses raisons. Parmi elles, le cahier de charges que s’était donnée la banque à son arrivée au Cameroun.
Le but, rappelle l’entreprise, était d’accélérer la bancarisation des ménages, accompagner le développement du tissu économique tout segment confondu exceptés ceux proscrits par la loi, développer une offre de produits et services à portée internationale y compris digitale, accroitre auprès des collaborateurs le sentiment d’épanouissement et d’ancrage à Attijariwafa Bank.
SCB Cameroun -dont l’actionnariat est détenu à 49 % par l’Etat camerounais et 51% par la Groupe Attijariwafa Bank- est présente dans 28 villes des dix Régions du Cameroun. La banque compte 54 agences, deux centres d’affaires, deux banques privées, quatre guichets périodiques et 129 guichets automatiques.
SCB Cameroun, confie l’entreprise, est auréolée de certifications, qui signifient que tout ce que l’on fait à la banque est en sécurité. A l’instar du PCI DSS, qui atteste que chez cette banque, la protection des données des cartes bancaires est au top niveau. La certification IFPC, qui est la conformité des pratiques professionnelles de l’audit interne (CRIPP) du Global IIA. La banque, se rappelle Marie-Laure Djombi, figure de proue de la Communication et Qualité, recevait mensuellement entre 1200 à 1500 plaintes par mois. « Les gens avaient le sentiment de ne pas avoir une oreille qui puisse les écouter. Aujourd’hui, nous avons développé des mécanismes qui satisfont les clients. Actuellement nous recevons à peine 15 plaintes », confie-t-elle. Un succès qui a été la conséquence heureuse de contacts téléphoniques mis à disposition et par lesquels les clients peuvent faire des dénonciations, fustiger les abus.
Une charte clients a été mise en place. Des méthodes d’alerte aussi, si bien que « chaque fois que notre client veut faire un achat en ligne, l’on vous signale si un tel paiement est risqué car ne rentrant pas dans le cadre des protections », détaille Marie-Laure Djombi.
RSE, une option silencieuse
SCB Cameroun est une banque qui ne recherche pas que son profit. Elle investit également dans le social. A titre illustratif, soufflent Marcel Épée et Marie-Laure Djombi (tous deux du même service) qui étaient face à la presse, de 2021 à 2025, c’est une enveloppe de 1 milliard 786 millions qui a été dépensée dans la responsabilité sociétale de l’entreprise, avec plus précisément un volume financier de 786 millions de FCFA essentiellement consacré aux actions typiquement RSE.
Des actions menées, l’on récence le sponsoring de la première édition de la foire de l’innovation et de l’entrepreneuriat à Buea. Le but était d’encourager l’esprit entrepreneuriat auprès des étudiants, le sponsoring de la conférence Empowerher by Ejara, dans l’optique d’encourager l’émancipation de la femme entrepreneure, le financement de la croissance verte, le soutien aux collectivités avec examens rigoureux de la nécessité ou non de les accompagner dans diverses activités en lien avec l’économie rurale, l’accompagnement des affaires en lien avec le respect de l’environnement, le soutien de ceux qui ont approché la banque étant munis d’idées pouvant la banque à les soutenir. Des actions qui sont passées sans tambour ni trompette. « C’est la politique RSE du Groupe », confient nos interlocuteurs indiqués plus haut.
SCB Cameroun est une filiale de Attijariwafa Bank, premier Groupe bancaire du Maghreb et une multinationale panafricaine. Ce Groupe revendique 20.000 collaborateurs, et un réseau de 5 265 agences au service de plus de 10 millions de clients, particuliers, professionnels, entreprises et institutions. Au Cameroun, c’est plus de 610 collaborateurs qui sont au service de plus de 220 000 clients.
A.O


