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Tony Samuel Obam

by EDC
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« Après que des légendes du Brésil soient venues jouer avec nos légendes des Lions Indomptables, nous aurons des jeunes qui vont s’intéresser à la filière banane plantain afin que nous puissions produire 10 millions de tonnes »

En 2023, le président de la filière banane plantain a fait venir des légendes du football du Nigéria, pour un match de gala à Limbé. En décembre 2024, aura lieu une rencontre similaire avec des légendes brésiliennes du football.

C’est pourquoi, en prélude à la troisième édition de la banane plantain qui va se dérouler du 7 au 14 décembre 2024 à Douala, Kribi, Yaoundé et Bertoua, le président de ladite filière a fait venir, le 5 mai 2024, une délégation brésilienne conduite par la légende brésilienne Edmilson, question de lancer la campagne de promotion de cette activité, qui est en outre placée sous le très haut patronage du chef de l’État. La délégation brésilienne a eu de nombreuses audiences avec de très hauts responsables politiques et économiques du Pays. A l’instar du ministre des Sports et de l’éducation physique, e Directeur général de la Société immobilière du Cameroun, le Directeur général de la CRTV, le Directeur général de Electricity Development corporation...

Monsieur le président national de la filière banane plantain du Cameroun, au terme de de cinq jours d’activité de promotion de la 3e édition de la fête internationale de la banane plantain, que faut-il  en retenir ?

Je voudrais d’abord rappeler que la filière banane plantain est une filière prioritaire de la SND30 et notre objectif est de pouvoir produire 10 millions de tonnes de banane plantain à l’horizon 2030 pour implémenter l’import substitution. Je voudrais aussi dire à toute la planète entière que c’est la filière banane plantain qui va faire venir pour la première fois en Afrique centrale, pour la première fois en Afrique de l’Ouest, des légendes du Brésil. C’est un message fort pour le changement du regard. Il faut que nos jeunes diplômés, sortis des universités de Yaoundé, Douala, Garoua, Buea, Bamenda, Bertoua, Ebolowa etc. acceptent d’entrer dans la filière banane plantain pour être dans l’auto emploi.

Nous utilisons ces légendes pour dire que, aujourd’hui plus que jamais, il n’y a pas de sot option à investir dans la filière banane plantain. J’espère qu’après que des légendes du Brésil soient venues jouer avec nos légendes des Lions Indomptables, nous aurons des jeunes qui vont s’intéresser à la filière banane plantain afin que nous puissions produire 10 millions de tonnes.

La délégation brésilienne à Douala.

Des ambitions semblent bien grandes, au moment où la sécurité alimentaire occupe les devants de la scène…

Effectivement. C’est pour cela que notre vision par rapport à la filière banane plantain est de remmener des devises à notre pays. La banane plantain doit être le premier produit d’importation. Le chef de l’État nous a construit deux magnifiques ports (Kribi et Douala), ce n’est pas pour la brocante. Il nous faut nourrir le Nigeria et ses 300 millions d’habitants, nourrir la RDC, l’Afrique du Sud, le Kenya et nous utilisons le football pour passer un message. Nous voulons toucher une cible jeune afin de la sortir de l’oisiveté.

Nous allons organiser les foires, symposiums, démontrer les produits faits à base de banane plantain, des liqueurs, des habits etc. Des points d’enrôlement pour ceux qui veulent intégrer la filière de la banane plantain seront disponibles,  nos partenaires bancaires seront là, la douane fera des ateliers symposiums pour expliquer le process d’exportation. Et à 20h, au soir de cette rencontre relative à la troisième édition de la fête de la banane plantain, des légendes brésiliennes et camerounaises [du football] vont livrer leur match.

La délégation brésilienne à Yaoundé.

Dans les coulisses, il est évoqué une stratégie qui a un plus vis-à-vis des jeunes…

La stratégie va consister à stopper l’immigration clandestine et promouvoir l’auto emploi et que tous les jeunes soient derrière le jeune leader que je suis. A 40 ans, le chef de l’Etat a voulu que je sois à la tête d’une filière puissante économique du Cameroun. Cela veut dire qu’il n’y a pas de conflit générationnel. Soyons nombreux en décembre 2024 pour inonder le complexe de Japoma et Olembé de banane plantain. Des gens achèteront un régime de plantain à 500 FCFA, 1000 FCFA et passer de bonnes fêtes de Noël avec la banane plantain. Nous devons absolument commencer à consommer ce que nous produisons et à produire ce que nous consommons. C’est pour cela que le président de la République a accepté de parrainer la fête de la banane plantain, une ressource alimentaire consommée par 28 millions de camerounais, sans distinction aucune. La banane plantain, c’est 650 millions de consommateurs en Afrique.

Propos recueillis par A.O

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