Home » Agro-industrie: Afriland First Holding du Camerounais Paul Fokam et l’indien Mahasakthi Group investissent 800 milliards de FCFA pour la culture et la transformation du manioc et de la canne à sucre en RCA

Agro-industrie: Afriland First Holding du Camerounais Paul Fokam et l’indien Mahasakthi Group investissent 800 milliards de FCFA pour la culture et la transformation du manioc et de la canne à sucre en RCA

by EDC
0 comment

Les documents relatifs à cet imposant investissement ont été paraphés à Bangui le 15 avril en présence de Hervé Ndoba, des Finances et budget de la RCA, Rajkumar, chairman de  Mahasakthi Group, Richard Filakota, ministre du Plan et de la coopération internationale, Paul Fokam, président d’Afriland First Holding et du chef d’Etat centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

Les deux partenaires ont choisi l’agro-industrie, pour un pays qui facilite des procédures aux investisseurs qui veulent créer de la valeur ajoutée et doper l’économie de la RCA. De manière globale, il est confié que « la convention porte sur la culture et la transformation de la canne à sucre et du manioc, et de leurs dérivés, pour des investissements évalués à 1,2 milliard $ dont 1 milliard $ pour la canne à sucre et 200 millions $ pour le manioc. Des espaces arables adaptés à ces cultures ont d’ores et déjà été identifiés, de même que les espaces devant abriter les usines de transformation et les centrales électriques. »

Dans le détail, il ressort que le groupe indien Mahasakthi investira 200 millions $ dans la culture et la transformation du manioc. D’autres chiffres accrochent. 5000 emplois directs sont à créer dans la grande plantation gérée par Mahasakthi Group, 25.000 emplois directs pour les petits planteurs locaux, 200 emplois directs au sein de la centrale électrique qui est aussi dans les prévisions.

Le projet du manioc s’étendra sur une surface de 10.000 hectares dont 5000 pour la production agro-industrielle par le Groupe Mahasakthi, et 5000 allouées aux planteurs locaux. Chaque planteur, précise-t-on, pouvant exploiter un minimum de 5 hectares. Une précision à souligner ici. Le projet a deux composantes : une composante alimentaire et une composante énergétique.

Il est confié que la composante alimentaire vise une production journalière de 100.000 kg de manioc orientés vers la consommation. La production actuelle de l’or blanc en RCA s’élève à 200.000 kg par an. Avec le projet de culture de manioc, la production annuelle de manioc en RCA connaîtra une augmentation de 365.000 tonnes.

La seconde composante porte sur l’énergétique électrique et vise à transformer tous les jours 400.000 kg de manioc en énergie électrique, notamment pour une capacité de production électrique de 10 MW. La centrale électrique est construite sur une surface de 25 hectares.

ADN, et canne à sucre

Chez Afriland Holding, le cœur de métier est banque et finance. Un ADN qui n’a pas été oublié. Ainsi, l’on envisage la création d’une micro banque de développement appartenant aux acteurs de l’écosystème. Les planteurs qui exploiteront les 5000 hectares seront insérés dans l’écosystème financier bâti autour du complexe agroindustriel. A cet écosystème ainsi bâti sera greffée une micro banque de développement qui est la propriété des acteurs de l’écosystème.

Au sujet du projet de culture de la canne à sucre en République centrafricaine, le groupe indien Mahasakthi investira 1 milliard $ dans cette spéculation. Le projet s’étend sur une surface agraire de 20.000 hectares dont 10.000 pour la production agro-industrielle par le groupe Mahasakthi et 10.000 allouées aux planteurs locaux. Chaque planteur pouvant exploiter un minimum de 5 hectares également.

Côté emplois, les projections laissent entrevoir 10.000 gagne-pains directs créés dans la grande plantation gérée par le groupe Mahasakthi, 50.000 emplois directs créées pour les petits planteurs locaux, 500 emplois directs créés au sein de la centrale électrique. Le rendement à l’hectare est de 113 tonnes. L’usine quant à elle a une capacité de transformation journalière de 9.000 tonnes de canne à sucre qui permet de produire une énergie électrique d’une puissance de 60 MW, 162.000 tonnes de sucre par an ;  66,2 millions de litres d’éthanol par an. Un détail en sus, 1500 emplois directs qui seront créés au sein de l’usine de production de sucre et d’éthanol.

De lourds investissements qui satisfont le top management politique de la RCA. Pour. Richard Filakota, ministre du Plan et de la coopération internationale, ces investissements traduisent « l’attractivité de notre pays, l’intérêt que les investisseurs portent à l’endroit de notre pays et de nos énormes potentialités. La RCA regorge de plus de 5 millions d’hectares cultivables. Nous sommes heureux de voir qu’aujourd’hui, notre pays est sur la bonne dynamique et nous sommes prêts à accueillir d’autres investisseurs qui veulent venir chez nous. Il y a de place pour tout le monde. Notre pays est vaste et il y a des défis. C’est ensemble que nous pourrons relever ces défis. »

En fin habitué de ce type d’investissement, M. Rajkumar rassure que « Mahasakthi dispose d’une expérience avérée en matière de culture et de transformation de la canne à sucre. En Inde, nous cultivons le sucre sur 100.000 hectares ; notre production journalière de canne à sucre s’élève à 14.000 tonnes. Nous avons créé 100.000 emplois dans ce secteur. Et nous disposons de 8 centrales électriques qui produisent l’éthanol et l’énergie électrique à partir des résidus de la canne à sucre. La particularité de notre système agro-industriel, c’est que, en plus de nos propres champs agricoles, nous donnons la possibilité aux planteurs locaux de disposer de leurs propres champs et ainsi de cultiver eux aussi la canne à sucre et le manioc. De cette façon, nous garantissons que nous achèterons et transformerons ce qu’ils produiront. Nous le faisons en Inde. Nous le ferons en République centrafricaine. »

Dr Dr Guy-Laurent Fondjo, Président Afriland First Holding observe que cet investissement est complet, parce qu’il regorge La composante sociale. Ici, 50 % de la surface arable sera distribuée à des planteurs locaux volontaires. « Dans la composante économique, il a été question d’étudier et de connaître les besoins de l’Etat centrafricain, de rechercher des partenariats et de ficeler les mécanismes d’investissement. Ce travail de facilitateur actif entre l’Etat centrafricain et le groupe indien Mahasakthi Group, Afriland First Holding l’a fait. Nous nous sommes appuyés sur notre expérience internationale, notre renommée et surtout la crédibilité bâtie par le président d’Afriland First Group Dr K Fokam depuis plus de 40 ans », confie-t-il.

Aloys Onana

0Shares

You may also like

Leave a Comment

Economie du Cameroun

Bulletin d'Information

Abonnez-vous à notre newsletter pour de nouveaux articles de blog, des conseils et de nouvelles publications. Restons à jour!

Articles Récents

@2022 – Tous Droits Réservés. Conçu et Developpé par DesignItechs