Pour lui, l’ancien maire de Douala 4e qui aspire à la députation pour le compte de Wouri Ouest après les élections municipales et législatives en vue n’est pas digne de confiance, car ayant de la peine à respecter ses engagements.
La colère de l’auditeur bancaire Pierre Numkam est bien trop grande. Il est convaincu que le candidat aux élections législatives du 9 février 2020 pour le compte de Wouri Ouest est tout. Sauf un homme politique en qui les électeurs peuvent faire confiance. La fourberie et l’inaction sont, se convainc le leader de la Mutuelle interafricaine des consommateurs des biens et services (MIACBIS), ce qui singularise le plus Gabriel Fandja.
Ainsi, dans un opuscule de 90 pages récemment publié, Pierre Numkam, qui ne voile pas son attachement au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) – le même parti politique que Gabriel Fandja- l’on découvre ce qui fait problème entre les deux hommes. 25 décembre 2019. Gabriel Fandja commence à faire des consultations en vue des élections municipales et législatives du 9 février 2020. Il rencontre quelques figures de proue du RDPC à Bonabéri, Douala 4e. Gabriel Fandja veut au moins 100 voix, sa popularité n’est pas grande dans le coin. L’auditeur bancaire prend l’engagement, au cours d’une réunion courue, de faire des choses autrement. « J’ai dis à M. Fandja qu’alors que sa suppléante sollicitait 100 voix du quartier, moi seul je leur en donnerai 1000 si nous tombions d’accord sur le deal que j’allais lui proposer », explique l’auditeur bancaire. Pour qui la pauvreté ambiante au Cameroun est liée de manière non négligeable aux multiples faillites de micro-finances, des banques et au non remboursement de leurs droits des clients. Il est donc urgent de mettre en place « le Cadre amiable » que Pau Biya a autorisé dans l’ordonnance N°003 du 27 avril 1990.
La seule réponse de Gabriel Fandja qui aspire à la députation pour le compte de Wouri Ouest a surpris Pierre Numkam. « Sur la question même qui faisait l’objet de toutes mes préoccupation, il constatera tout simplement que ‘’ce sont les banques bamiléké’’ », se souvient-il. « Gabriel Fandja en refusant d’œuvrer avec moi pour la construction du cadre amiable institué par le président de la République et président national du RDPC commet doublement une faute disciplinaire et ne peut se soustraire à la rigueur des sanctions prévues par les textes du parti, notamment son exclusion du RDPC que je vais solliciter. Cela servira d’exemple aux aventuriers qui ont fait du RDPC un repaire pour les délinquants et autres criminels économiques », indique Pierre Numkam.
A.O