Sous l’impulsion de Nassourou Issa, fondateur de groupe industriel, les ambitions sont grandes et visent à créer plus de 300 emplois directs tout en permettant au marché camerounais d’être ravitaillé en savons et en huile de palme entre autres.
Nassourou Issa, Président directeur général (PDG) et fondateur de Nasco Group dont la filiale au Cameroun est Sorac S.A est un jeune lion créateur de valeur ajoutée aux idées entrepreneuriales sans horizon. Une propension à apporter sa pierre à l’édification du Made in Cameroon –épine dorsale de la SND30 la boussole économique du pays- qui l’a convaincu à muscler le capital financier de Sorac SA de 10 milliards de FCFA.
Dans la vision du top management, l’avenir est plein de projets qui, à terme, auront un impact lourdement positif sur l’économie locale et par extension, à l’ensemble des six Etats de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale.

Dans le détail, il ressort que l’accroissement de capital est un moment clé dans le lancement prochain d’un complexe industriel ultramoderne, fruit d’un investissement stratégique de 25 milliards de FCFA. Cette infrastructure sera équipée des technologies de pointe fournies par Desmet Ballestra, leader mondial en ingénierie industrielle, ce site innovant permettra à Sorac S.A de produire annuellement 100 000 tonnes d’huile raffinée et 70 000 tonnes de savon, ce qui ne peut pas ne pas permettre à cet investissement de hisser le Cameroun au rang de numéro un de l’agro-industrie.

API
Dans la construction infrastructurelle, financier etc. de Sorac S.A, une constance est mise en avant. Le doigté de l’Agence de promotion des investissements (API), le bras séculier de l’Etat central, qui permet aux investisseurs de se positionner au Cameroun. Ainsi donc, Sorac S.A a bénéficié d’un cadre fiscal et réglementaire favorable, avec des exonérations fiscales sur certaines taxes essentielles. Ce soutien, se félicite-t-on, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de promouvoir les investissements industriels, de renforcer l’attractivité économique du pays et d’accélérer l’industrialisation locale, le « big push » que prescrivent les économistes à tout pays émergent.

Côté emplois, Nassourou Issa envisage la création de plus de 300 emplois directs, auxquels s’ajouteront de nombreux emplois indirects dans les communautés environnantes. Par ailleurs, l’on envisage des initiatives communautaires visant à améliorer les conditions de vie locales. « En associant croissance économique et responsabilité sociétale, Sorac SA affirme sa volonté de jouer un rôle clé dans la transformation durable de l’économie camerounaise et régionale. Avec un capital renforcé, des infrastructures modernes et une stratégie claire, Sorac S.A se positionne comme un acteur majeur de l’agro-industrie dans la région », observe le top management qui prend l’engagement de faire palper du doigt un autre volet du MIC, auquel l’autorité suprême du Cameroun tient à tout prix.
Aloys Onana