La Société financière internationale, membre du groupe de la Banque mondiale manifeste son désir à accompagner tous ceux qui voudraient créer de la valeur ajoutée au Cameroun et même aux USA.
L’accès aux financements. Voilà le point nodal qui étouffe de nombreux projets au Cameroun, pour ne prendre que ce cas. La Chambre de commerce américaine au Cameroun (AmCham) mesure la difficulté et établit des ponts entre ceux en quête de financement et ceux disposant de ressources financières, à l’instar de la Société financière internationale (IFC), membre du groupe de la Banque mondiale.
Avec plus de 20 ans d’expérience en politique économique, Dr. Yao supervise des programmes visant à renforcer les liens commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique du Nord, l’Afrique de l’Ouest, et l’Afrique Centrale. Cette voix autorisée a fourni des informations clés sur les efforts déployés pour favoriser la croissance économique et la coopération entre les États-Unis et les nations africaines. Lors du « dîner d’affaires américain » le 21 novembre à Douala, Dr. Yao a évoqué le rôle important du Centre d’affaires dans l’engagement du secteur privé de la Chambre de commerce des États-Unis en faveur de l’Afrique.
L’IFC, indique Francis Arrey Mafeni Mase, chargé d’investissement au département des institutions financières-Afrique, confie que ce bras séculier de la Banque mondiale peut aider à trouver des financements destinés au déploiement des banques, de la microfinance, des infrastructures diverses, de l’agriculture entre autres. Les portes sont ouvertes autant au secteur public que privé.
Le but de la rencontre à Douala à la date sus-indiquée, visait à rapprocher la communauté des affaires de Amcham vers « un seul but d’avoir une voix plus forte lorsqu’on participe à améliorer le climat des affaires au Cameroun et aussi de présenter les ressources que la Chambre américaine de commerce offre aux entreprises, y compris les agences gouvernementales américaines, les programmes qu’elles offrent et même les agences gouvernementales camerounaises et les programmes qu’elles offrent pour promouvoir le commerce et l’investissement entre les USA et le Cameroun », détaille Laure Djoukam, la présidente de AmCham. Un moment de rencontre qui a permis à Guy Honoré Tchenté, vice-président Amcham, de dérouler des stratégies jugées efficaces par lesquelles tout manager peut s’appuyer pour barrer la voie à la corruption.
L’AmCham est la principale organisation en charge de la promotion des bonnes pratiques commerciales et des investissements entre le Cameroun et les États-Unis par le biais de ses activités, ses interventions et son leadeurship. C’est une plaque tournante pour l’information commerciale et le réseautage aux fins de renforcement des relations d’affaires entre les États-Unis d’Amérique et la République du Cameroun. Ce patronat entreprend des initiatives auprès des pouvoirs publics et des institutions commerciales d’envergure, et assure un plaidoyer, l’information, le réseautage et l’appui. Affiliés auprès de la Chambre de commerce des États-Unis.
Par ailleurs, l’IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents. Elle mène des opérations dans plus d’une centaine de pays, consacrant son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et d’opportunités dans les pays en développement. Au cours de l’exercice 2024, IFC revendique un montant record de 56 milliards de dollars en faveur de sociétés privées et d’institutions financières dans des pays en développement, en s’appuyant sur des solutions du secteur privé et en mobilisant des capitaux privés pour créer un monde sans pauvreté sur une planète vivable.
Économie du Cameroun