Crée et lancée en 1999 par Adolphe Moudiki pour le trading et le soutage des produits pétrolier, l’entreprise a vite réajusté sa vision, et entend désormais être l’entreprise qui symbolise le Cameroun.
C’est en 1999 que l’Administrateur directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) Adolphe Moudiki crée Tradex. La mission consiste à faire du trading pétrolier, du soutage maritime afin que le Cameroun, et par voie d’extension les pays voisins notamment la RCA, le Tchad, aient des produits pétroliers de qualité supérieure.
Le premier directeur général (DG) prend fonction. Il s’agit de Justin Dernis Ndongo Keller, alors conseiller technique numéro un à la SNH. Il fera juste un an. Il est affecté chez Hydrac – une autre structure liée à la SNH. Le premier DG est remplacé en 2000 par Perrial Jean Nyodog. Ce dernier et son top management vont effectuer une mise à jour rapide de Tradex, qui va donc passer du trading pétrolier en mer, pour la distribution des produits pétroliers. La première station-service sort de terre le 10 mars 2006, elle est construite à Nkol Bikok.
Depuis lors, Tradex ne s’arrête plus. En 25 ans, l’entreprise revendique 81 stations-service au Cameroun, tous les dix Régions du pays sont couvertes, 26 départements, 36 villes ont des stations-services de cette championne nationale qui revendique des parts de marché de 27 % au Cameroun. Dans la même veine, trois pays sont desservis en dehors du Cameroun à savoir le Tchad où en 2004 un capital de un milliard de FCFA a été nécessaire pour le lancement des activités dans ce pays, identique capital pour la RCA en 2006 et 1,5 milliard ont suffi en 2019 pour déployer Tradex en Guinée Equatoriale.
Un immeuble abritant la direction générale est érigé à Bonanjo, centre administratif de la capitale économique. Ses travaux ont duré sept ans (2012 à 2019), pour un coût total sur fonds propres de 7,2 milliards de FCFA. L’infrastructure repose sur une surface de 3200 m², et compte 6300m² de bureaux. De nombreuses innovations forgées en 25 ans séduisent les consommateurs. De Tradex Lub à Tra’card en passant par Tradex Gaz, Maxiboost sans perdre de vue des espaces de consommation, Tradex se frappe la main sur la poitrine qu’elle ne vit sous aucune perfusion financière.
D’ailleurs, partie de 31 milliards de chiffre d’affaires en 2003, l’entreprise affiche dans ce segment 388 milliards de FCFA en 2023. Côté résultat net (le bénéfice), l’entreprise est partie de 0,04 milliard en 2000 à 14 milliards FCFA en 2023. Des performances financières que le directeur général par intérim Emmanuel Patrick Mvondo devra maintenir, accroitre, car ses prédécesseurs ont construit une marque puissante.
Cela fait également 25 ans que Tradex coopère avec la presse. Ce qui justifie le déroulement du tapis rouge à la corporation le 16 octobre, afin de présenter les réalisations et de se projeter. L’entreprise confie que, si Eco Bank identifie le Togo, Ethiopians Airlines, l’Ethiopie, le challenge est de faire de Tradex l’entreprise qui symbolisera et identifiera le Cameroun à l’international.
Pour cet anniversaire, Tradex décernera 71 médailles d’honneur et travail ce 18 octobre à Douala. Parmi les récipiendaires, se trouveront deux retraités, deux ex-collègues et un expatrié. Les consommateurs, eux, auront des journées portes ouvertes, trois voitures à gagner, une moto à gagner chaque semaine durant la durée des festivités, et d’autres biens qui aideront à consolider le rapport entre Tradex et tous ceux qui croient en elle et lui font confiance. Tradex est détenue à 54 % par la SNH, Geogas, 35 % et Socip Gie, 11 %.
Aloys Onana