La troisième édition de cette rencontre a eu lieu à Douala du 20 au 21 février en présence de Mouna Kadiri [photo], Directrice générale du Club.
C’est une rencontre économique émanant du Club Afrique développement, qui est porté par le Groupe Attijariwafa bank. Son but majeur, aider l’Afrique à se développer. Dans le détail, Stand up for african women entrepreneurs (SUFAWE) est une plateforme aux états de services non négligeables. « Ceci est la quarantième session multi sectorielle du Club Afrique développement depuis sa création en 2016. Je suis heureuse de voir se développer avec de plus en plus d’envergure de soutien et de promotion des femmes entrepreneures, le programme SUFAWE, qui compte aujourd’hui plus de 800 bénéficiaires, essentiellement du Cameroun », se félicite Mouna Kadiri, Directrice générale du Club.
Des données contenues dans une bande annonce publiée pendant les assises de Douala, l’on retient que le Club Afrique développement du Groupe Attijariwafa bank est une plateforme dédiée au développement et à la dynamisation de la coopération Sud-Sud et Nord-Sud et vise la croissance des échanges et des partenariats en vue de stimuler la croissance durable et le développement équilibré de l’Afrique. Hub multiculturel et multi sectoriel tel que décrit, le Club Afrique développement se dit être ouvert aux entrepreneurs, investisseurs, décideurs politiques et acteurs économiques quel que soit leur pays d’origine et la nature de leur activité.

Il propose des services à forte valeur : promotion entre les membres, délivrance d’informations économiques et financières fiables, accès aux appels d’offres en temps réel dans 50 pays et un accompagnement spécialisé des membres du Club. « Porté par les forces vives du Groupe Attijariwafa bank dans les 15 pays de présence sur le continent, cette plateforme a rapidement gagné en importance et en influence grâce à son dispositif novateur. L’étendue du Club se manifeste à travers 21000 participants issus de 40 pays du continent et des partenaires, englobant plus de 4500 membres actifs. Ce réseau hautement qualifié a fait concrétiser plus de 27 500 rencontres B to B structurées et accompagné dans des secteurs clés tels que l’agro-industrie, les BTP, les industries de la santé, les énergies, les télécommunications ainsi que les industries manufacturières, minière et extractives. »
De plus, ajoute-t-on, le Club Afrique développement se veut également une plate-forme digitale, favorisant la planification et l’évaluation d’investissement, données économiques et sectorielles, projets d’export-import. « C’est une mine d’informations fiabilisées, exclusivement accessibles aux membres du club. Le Club est aussi un catalyseur de coopération intercontinentale. Depuis sa création, il est porté par l’expertise des filiales du Groupe Attijariwafa bank pour organiser les métiers multisectoriels visant à collecter et à accompagner des entreprises et des acteurs économiques, en les aidant à accéder aux opportunités d’investissements sur le continent à travers plusieurs missions multisectorielles en Côte d’Ivoire, au Mali, au Cameroun, au Sénégal, au Maroc , en République du Congo, Mauritanie, Tunisie, en Egypte, au Gabon , Togo entre autres, le Club a rassemblé des entreprises sur le continent ainsi que des pays partenaires tels que la Chine, l’Union Européenne. »
Par ailleurs, en plus des services culturels du Club Afrique développement, des missions multisectorielles, l’on a présenté aux investisseurs réunis à Douala du 20 au 21 février la mise à disposition d’un vivier d’informations fiabilisées, le forum international Afrique développement –évènement phare du Club- se rapidement positionné comme l’évènement incontournable à l’échelle africaine. « Il comprend des plénières, des workshops thématiques, un dispositif d’envergure de mise en relation entre les entreprises et un marché d’investissement qui réunit plusieurs pays africains, avec plus de 2000 décideurs économiques et politiques de premier plan. Le Club élargi le spectre de ses activités pour accompagner une Afrique en pleine évolution. »
L’on relève en outre la valorisation des entrepreneurs africains, le renforcement du rôle essentiel des femmes dans la croissance économique durable et la prospérité inclusive et partagée, le soutien soutenir et de la femme entrepreneure. « Comme nous le savons tous, malheureusement, depuis la période du Covid, le conflit en Ukraine, le conflit terrible au Proche Orient, le vent des protectionnistes dans le monde souffle et donc, plus que jamais, un enjeu crucial pour nous africains de solidariser nos forces, de faire fructifier nos richesses au bénéfice des africaines et des africains. Pour ce faire, quoi de mieux que le Zone de libre-échange continentales africaine (ZLECAF) qui est une réalité aujourd’hui, qui engage 1,3 milliards de personnes et qui nous engage tous ensemble pour un destin commun », a observé Mouna Kadiri.
Économie du Cameroun