Par ailleurs, il a été expliqué à cet homme d’affaires que c’est des américains qui ont mis son immeuble en location.
Un message WhatsApp est joint à la fin du volumineux dossier (46 pages) que Prince Abi Enonchong tient fermement entre les mains. « Bonjour Prince. Comme M. Mouafo te l’a dit, TECNO Cameroun Sarl a libéré le local d’Akwa Liberté ce 31 décembre. Stp peux-tu nous dire comment remettre les clés ? Il n’en pouvait plus avec la querelle sur la propriété entre SCI- ABANE et SCI ABANE Sarl. » « C’est mieux de nous donner les clés en présence d’un huissier », répond Prince Abi Enonchong à son interlocuteur. « OK, informe-nous quand tu seras avec ton huissier pour récupérer les clés. Les clés sont à ta disposition et attendent juste ton signal », rassure l’interlocuteur, visiblement de TECNO.
Cet échange est la résultante d’une sentence de la Cour d’appel du Littoral, tribunal de première instance de Douala-Bonanjo. Sauf que, tout ne va pas se passer comme prévu par le tribunal. « La boutique était scellée parce que je suis venu prendre possession, des personnes se sont opposées, des vigiles ont fait cette opposition, la police passait, le préfet a préféré que la place soit d’abord scellée. On ne m’a jamais convoqué pour m’entendre. J’ai juste vu que, en passant un jour, la place était déjà occupée. J’ai demandé au commissaire du quatrième arrondissement », relate cet homme qui se présente comme le gestionnaire des biens du regretté feu Chief Dr. Maître Henry ndifor Abi Enonchong. « Il n’y a pas de litige puis que je l’ai gagné au tribunal, demandant l’expulsion de Tecno. Il y a un titre foncier. Ce que je veux, c’est que la hiérarchie de la Justice, le ministre de la Justice », avance Prince Abi Enonchong.

Le nœud du problème –en partie- c’est que, après le départ de TECNO- dont le loyer mensuel s’élevait à 2000.000 de FCFA et ce, pendant huit ans – la boutique a été mise en location sous les autres « d’un mystérieux personnage ». De l’analyse Prince Abi Enonchong, il s’agit d’une autorité judicaire qui aurait donné le feu vert et pourtant il n’a ni titre, ni jugement, rien. »
Dans ce dossier examiné par Economie du Cameroun, un autre nom de la famille Enonchong apparait, comme ayant été –par le passé ?- un caillou dans la chaussure de Prince Abi Enonchong. Mais l’homme d’affaires regarde pas ce côté. Il s’en tient à ce qui lui a été dit. « C’est des américains » qui ont scellé la boutique.
Le commerce querellé fait partie d’un immeuble urbain bâti sis à Douala 1er quartier Akwa au lieudit Bonejang (Rue Joffre formant le lot n°1/A du bloc 02, d’une superficie initiale de 642m², objet du titre foncier n°250/W, volume 002T, folio 47.
Correspondance particulière