A l’occasion de la visite du ministre d’Etat Secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh au port autonome de Douala Bonabéri le 15 mars 2025, le franco camerounais, chargé du développement de la société NEGRI en Afrique et Directeur commercial de ladite entreprise, Raphaël Abouem exprime son satisfecit et lève un pan de voile sur les activités de cette entreprise au Cameroun.
Chargé du développement de la société NEGRI en Afrique, il y a quelques jours [11 mars 2025] vous étiez en Côte d’Ivoire où NEGRI construit un quai au port d’Abidjan. Et vous voici à Douala faire découvrir au ministre d’État secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh vos faits d’armes aux côtés du port autonome de Douala. Hyper dynamique, non ?
(Sourire). Je reviens de Côte d’Ivoire. Mais aujourd’hui je suis très content d’être au Cameroun parce que nous prospectons au Cameroun depuis 2014. Nous avons réalisé des infrastructures d’envergure et aujourd’hui la visite du ministre d’État Secrétaire général de la présidence de la République sur notre chantier est une forme de reconnaissance à la qualité du travail que nous avons produit dans le cadre de l’exécution de tous les chantiers qui nous ont été confiés.
Une idée sur ces chantiers ?
La société NEGRI a réalisé des ouvrages d’envergure notamment le duc d’albe à bois pour Bolloré -à l’époque- ce qui était notre premier chantier au Cameroun. Après nous avons fait le terminal pétrolier qui est le seul terminal en ce moment au Cameroun et nous avons terminé avec le terminal à bois que le ministre d’État Secrétaire général de la présidence de la République nous a fait l’honneur de visiter en ce 15 mars 2025. Par ailleurs, Vous êtes sans ignorer qu’il y a quelques semaines, nous avons signé des conventions pour la construction du quai 17, qui est l’agrandissement du terminal du port de Douala. C’est un projet très important pour l’économie du Cameroun et de la sous-région.
On pourrait dire que le port de Kribi attend ?
Au Cameroun aujourd’hui, le port de Douala n’est pas notre seul client. Nous avons pour clients la SONARA, le port de Douala et bientôt Kribi où nous sommes sur certains projets dont nous ne pouvons pas encore en parler publiquement.
Le ministre d’État Secrétaire de la présidence de la République semble être satisfait de ce qui est fait au port de Douala tout en saluant à grand trait ce qui est fait par NEGRI…
Le ministre d’État a plébiscité le Directeur général du port de Douala monsieur Cyrus Ngo’o qui abat un travail gigantesque dans le cadre du renouvellement de l’infrastructure portuaire. Aujourd’hui quand vous regardez le port de Douala, il est devenu un port moderne. Si vous vous y promenez dans la nuit, vous aurez l’impression d’être à Anvers. Je crois que c’est la vision du chef de l’État sur la feuille de route qui a été prescrite à monsieur Cyrus Ngo’o qu’il implémente avec beaucoup de professionnalisme et de sérieux.
Je crois que, en huit ans, quand on voit ce que le port de Douala est devenu aujourd’hui, grâce à la vision, au professionnalisme, au sérieux de monsieur Cyrus Ngo’o, le SGPR l’a dit ; le port de Douala est entrain de devenir un port gigantesque. Je crois que, humblement, on se félicite de participer à cette transformation. Parce que, étant camerounais d’origine, je suis très heureux de savoir que d’une certaine manière, je suis entrain de participer avec la société NEGRI, la société qui m’emploie, nous sommes entrain de participer à la modernisation d’un pan important de l’économie du Cameroun.
Je suis un homme heureux, très heureux, vous ne pouvez pas le voir. Vous ne pouvez pas savoir la satisfaction et le bonheur que j’aie chaque fois quand je réussi à livrer une infrastructure qui contribue à la modernisation du Cameroun et eu développement de notre économie. Je suis très reconnaissant envers le Directeur général du port de Douala monsieur Cyrus Ngo’o, mais je suis également très reconnaissant envers l’État du Cameroun.
Propos recueillis par Aloys Onana
