Malgré cette performance en baisse de 22 %, Valentin Epoupa Bossambo [photo] dresse une longue liste de chantiers réalisés.
A l’occasion de la session d’examen des comptes de l’exercice 2024, les chiffres liés aux différentes activités et engagements de la commune d’arrondissement de Douala 3e ont été dévoilés au public le 14 avril. On y retient qu’en recettes, les émissions faites par le maire et transmises au receveur municipal s’élèvent à 4.590.818.161 FCFA (contre 5.919.862.745 FCFA en 2022), soit une baisse de 22 %. Les restes à recouvrer transmises au comptable, indique Valentin Epoupa Bossambo le maire de céans, s’élèvent à 760.837.933 et sont essentiellement constituées des centimes additionnels du 3e trimestre, la Dotation générale de fonctionnement (DGF) et quelques ressources propres telles l’OTVP, la Taxe d’Hygiène.
En ce qui concerne les dépenses, sur l’ensemble des crédits ouverts, les engagements s’élèvent à 4.295.252.987 FCFA, soit 66 % contre 5.057.909.077 FCFA en 2023. Les droits constatés ou liquidations sont de 4.064.731.490 FCFA contre 5.023.843.984 FCFA en 2023. Les ordonnancements ou mandatements sont de 4.064.731.490 FCFA contre 5.023.843.984 FCFA, soit 63 % de l’ensemble des crédits ouverts contre 78 % en 2023.
A la lumière de ce qui précède, confie le maire Bossambo, les résultats sont les suivants. Au plan budgétaire (chez l’ordonnateur) : l’excédent des émissions sur les ordonnancements est de 526.086.671 FCFA. Au plan comptable (chez le receveur municipal), l’excédent des recouvrements sur les paiements effectués est de 291.458.142 FCFA. « La concordance de ces deux résultats tient des restes à recouvrer qu’il faudra augmenter au résultat du comptable net du solde sortie comptable de 2023 augmenté des restes à payer », explique le maire de Douala 3e.
Au total, insiste le numéro un de la mairie de Douala 3e, l’exécution du budget, en termes de recettes émises est de 70.8 % contre 92,9 % en 2023, 89,9 % en 2022, 74,7 % en 2021 et 54,3 % en 2020, soit en valeur absolue un montant d’émission de recettes de 4.590.818.163 FCFA contre 5.919.862.745 FCFA en 2023, 4.234.333.563 FCFA de recettes émises pour un budget définitif de 6.486.500.000 FCFA. Le montant des recouvrements se chiffre à 3.829.960.933 FCFA, hormis bien évidemment les opérations faites avec le FEICOM – la banque des communes- contre 5.505.759.518 FCFA en 2023, 4.189.036.801 FCFA en 2022, 2.748.181.183 FCFA en 2021 et 1,9 milliards de FCFA en 2019.
Valentin Epoupa Bossambo apporte sa lecture sur la baisse des recettes en 2024. « C’était prévisible, il y a eu beaucoup de phénomènes qui ont fait qu’on ne puisse pas recouvrer convenablement. Il y a une légère baisse des recettes par rapport à l’année précédente. Nous n’avons pratiquement pas eu les crédits transférés, ceux transférés étaient très faibles. On ne peut pas dire que ce qu’on a eu était significatif pour une grande commune comme celle-ci. On a eu des crédits transférés qui ne ressemblaient pas à la dimension de la commune. C’est ça les méandres de la réforme. Les crédits transférés doivent être compatibles à l’activité d’une commune et puis à sa grandeur. Là, nous devons compter sur nos recettes propres. Nous pensons que, avec la nouvelle loi sur la fiscalité, nous devons connaître un boom de ces recettes. »
Malgré cela, quelques réalisations apparaissent sur le tableau des réalisations de 2024. Le curage de près de 7 km de drain dans les quartiers Nylon (le drain du boulevard Saint Michel), Bonanloka, Bilongue (jusqu’au pont Combi) et Ndogpassi 3 et Boko Kambo. « Il convient de préciser qu’au cours de cette saison, nous avons bénéficié d’un concours en intervention directe de la CUD dans les drains de la Cité Berge et une partie de la rivière Kambo », reconnait le chef de l’exécutif de Douala 3e. d’autres activités sont listées à l’instar de l’aménagement, en régie, de deux espaces sportifs à la cité SAD à Mbanga Japoma et la place publique de Nyalla Rail, l’électrification à l’énergie solaire de 9 voies publiques dont l’axe aménagé l’an dernier de 700 mètres qui se trouve sur la descente de Mbanga-Pongo, le reprofilage et le rechargement de plus de 22 km des voiries en terre, entre autres.
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