Le parti, sous la conduite de Joshua Osih [photo] sollicite un mandat qui lui permettra, de son point de vue, de sauver le Cameroun en 5 temps. Notamment 16 mesures de rupture dès le premier jour, 100 jours pour mettre fin à la violence dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, un an pour restaurer la dignité des populations du Grand Nord, trois ans pour refonder les institutions, un mandat pour la transformation socio-économique du Cameroun.
Pour ce parti qui a présenté son programme politique en vue de la présidentielle d’octobre 2025, l’urgence consiste à choisir un secteur locomotive, qui permettra au Cameroun de renouer avec la croissance. L’industrie et l’agro industrie sont en bonne place.
C’est un programme politique jugé ambitieux et réalisable par ses concepteurs. Ceux-ci, en un mandat, pensent pouvoir donner aux camerounais « de meilleures conditions de vie », tout en produisant plus pour consommer plus. Si mille idées novatrices se bousculent dans une vingtaine de pages, l’on peut ressortir quelques-unes.
Ainsi, si le SDF est au pouvoir, Joshua Osih et les tiens annoncent une gestion publique qui aura à cœur le digital, gage de célérité, de transparence et de crédibilité. Dans sa vision « Moins de papier, plus de digital, pour une transformation numérique du Cameroun », le SDF projette des infrastructures numériques qui vont se singulariser par une connexion haut débit, la construction des datacenters, des points d’échange internet, un fonds pour les startups tech, des zones franches industrielles. Dans cette veine, l’on programme la digitalisation de l’administration avec notamment la dématérialisation, e-gouvernement, les paiements en ligne.
Le parti programme des réformes budgétaires et fiscales pour un Cameroun prospère. Ici, sont présentées une fiscalité juste. Le parti compte créer des conditions d’encouragement à l’investissement plutôt que la répression. La gestion budgétaire est promise « optimisée. Moins de privilèges, plus de rigueur. »
Le suivi des finances publiques et des dépenses, projets structurants mieux gérés, de primes à la performance pour les ministères et agents publics. D’autres aspects retiennent l’attention. Tels « sauver le Cameroun de l’enclavement et du sous-développement. » Ici, une fois à Etoudi – si les camerounais venaient à lui donner les clés du palais- Joshua Osih entend construire des routes et des chemins de fer modernisés, faire du pays un hub aérien fortement impliqué dans l’intégration régionale.
Un chiffre : 1,5 million de logements sociaux sont promis, tout comme est prévue la régulation du marché immobilier pour des villes durables. Le développement du tourisme se fera avec l’exonération fiscale, des circuits culturels, l’écotourisme et la facilitation des visas.
Au sujet de l’éducation pour une nouvelle Nation, le SDF met sur le marché politique, la scolarité gratuite et obligatoire, des bourses scolaires, l’intégration de l’entrepreneuriat dans les programmes scolaires, la suppression du probatoire et les Lycées techniques transformés en lycées professionnels.
Vaste programme, le SDF envisage un État où il y aura « moins de discrimination plus d’inclusion. » Pour mieux cerner cette promesse politique, il est prévu des bourses familiales, la réforme de la CNPS, l’inclusion des travailleurs informels, les actes de naissance gratuits, la décentralisation des CNI.
Dans le pipe aussi, l’on a la réforme foncière et économique, l’accès à la propriété pour les agriculteurs, la réforme de l’héritage. Autres sujets qui pourraient intéresser les électeurs, le SDF leur vend la maîtrise des importations et carburant. Ici l’on soutient des subventions ciblées, la régulation des importations, la promotion du “Made in Cameroon”. Le renforcement du partenariat public-privé, la transformation locale obligatoire, une meilleure gestion foncière, la structuration des pôles de production, le soutien aux jeunes agriculteurs.
Tout cela devra reposer sur l’indépendance des magistrats, la mise en place des peines alternatives, la réforme des prisons, la lutte contre la délinquance financière, la transparence, le contrôle rigoureux et audit des finances publiques, entre autres biens politiques que l’entreprise politique SDF met sur le marché pour solliciter l’adhésion des camerounais.
Le SDF sollicite un mandat pour la transformation socio-économique du pays, trois ans pour refonder les institutions, un an pour restaurer la dignité des populations du Grand Nord, 100 jours pour mettre fin à la violence dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, 16 mesures de rupture dès le 1er jour. Ici s’observent l’application immédiate de l’Article 66 sur la déclaration de patrimoine, la réduction de la taille du gouvernement et la suppression des dépenses inutiles, la fin des évacuations médicales aux frais des contribuables, la suppression des marchés de gré à gré et la priorité au contenu local.
Intitulé ‘’Notre mission pour SAUVER LE CAMEROUN Programme 2025 – 2026’’, ce document qui ressort les grands axes de la vision politique du SDF pour le Cameroun a été présenté à Yaoundé le 1er mars 2025.
Économie du Cameroun