Images captées par la Trésorerie générale de Yaoundé 1, un commentaire rédigé par Pierre Laverdure Ombang, journaliste.
Ce matin (16 mai 2025, à quelques jours de la fête nationale qui a lieu le 20 mai, Ndlr), comme à mon habitude, je me baladais sans but précis sur les réseaux sociaux. Scroll après scroll, je suis tombé sur des images qui, soudain, m’ont arrêté net. Ce n’était pas une vidéo virale, ni une polémique du jour. Non. C’était une cérémonie. Une montée de couleurs.
La cour principale de la Trésorerie générale de Yaoundé 1, baignée par la lumière douce du matin, accueillait une scène d’une puissance symbolique rare. Là, au milieu des fonctionnaires, des visages sérieux, droits, attentifs. Le drapeau montait lentement, porté par les notes graves de l’hymne national. Le silence, même à travers l’écran, était palpable. On sentait le respect, la fierté, l’engagement.
Ce drapeau qui monte, ce n’était pas juste un tissu tricolore. C’était une mémoire, un serment, une promesse. Celle d’un pays qui croit encore en ses idéaux. Un Cameroun debout, digne, rassemblé autour de ses symboles. Dans les visages tendus vers la bannière tricolore, j’ai lu la foi renouvelée en l’État, une conscience aiguë du rôle de chacun dans la construction nationale.
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