Les travaux auront lieu le 11 juin 2025 au siège de la Bourse des valeurs mobilière de l’Afrique centrale (BVMAC).
L’immobilier. Voilà un pan économique qui accroche de nombreux investisseurs, convaincus de plusieurs facteurs : la pérennité de l’investissement. L’attractivité. La demande croissante du fait de l’augmentation non négligeable de la classe moyenne, la garantie du retour sur investissement dans le court terme, entre autres.
Seulement, très souvent, tout ne se passe pas comme prévu. Si certains investisseurs ont une clair vision de ce qu’ils font comme investissements, d’autres par contre hésitent, ne sachant comment s’y prendre. Les fonds sont donc soit largués ailleurs, soit mis dans une zone qui s’avère être belliqueuse du fait de certains aléas. Entre terrains vendus à plusieurs et la garantie incertaine du titre foncier, le chemin s’avère être escarpé.
Un tableau que compte nettoyer des experts qui se retrouveront le 11 juin 2025 au siège de la BVMAC à Douala. Des panélistes de renom sont sur les startingblock : Louis Banga Ntolo, Directeur général (DG) de la BVMAC. A ses côtés, Jean Poblo Obiang Bikié, DG de Bange Sociedad de Valores, Willy Delort Heubo, DG Finance Asset Management, Noëlle Ngamby, DG EDC Asset Management. Tous, des voix autorisées expérimentées qui peuvent dire avec autorité ce qu’il faut faire pour mieux investir dans l’immobilier.
« Après le succès inédit du premier Forum Talk Invest, en avril dernier sur les faillites des entreprises familiales en Afrique, nous consacrons la deuxième édition aux nouveaux mécanismes qui existent, désormais, sur le marché boursier de la CEMAC, permettant aux épargnants de placer leurs excédents, à travers des Fonds commun de placement (FCP) ou via des Organisme de placement en valeur immobilière (OPVI). Pour ce qui est des FCP, il s’agit par exemple de démontrer avec un panel d’experts de haut niveau que l’on peut investir au quotidien à partir de 1 000 F CFA et acheter des actions de sociétés cotées à la Bourse des Valeurs mobilières de l’Afrique centrale, et en fin d’année obtenir une partie du bénéfice de celle-ci. On peut ainsi détenir de précieux actifs financiers, tout en contribuant de façon significative au financement des entreprises, à la création de la croissance et des emplois », indiquent des sources proches des travaux qui se préparent.

L’échange contradictoire entre professionnels du secteur immobilier classique et les experts en OPVI permettra, explique-t-on, d’exposer l’immense potentiel, de ce mécanisme novateur, dans le secteur de l’immobilier qui permet de se débarrasser d’une multitude de risques, pour un investissement sûr et rentable. « En d’autres termes, au lieu de construire vous-même votre propre immeuble avec tous les risques liés au foncier, à la maîtrise d’œuvre qui rendent parfois les travaux interminables, vous pouvez, avec votre budget, devenir plutôt propriétaire, avec plusieurs autres souscripteurs, d’un bien immobilier haut standing. Il suffit ainsi de placer votre budget dans un véhicule d’investissement collectif en immobilier. » Des idées à développer en profondeur pendant la rencontre qui est annoncée.
Aloys Onana